Le crime crapuleux, marque déposée de la «démocratie avancée» à la Camerounaise
#JusticePourMartinezZogo: image particulièrement choquante et inhumaine, mais qui mériterait d’être vue par tous ceux qui coopèrent avec la tyrannie camerounaise, à l’intérieur et à l’extérieur
Paul Biya « responsable mais pas coupable » de l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo
Le dictateur camerounais sait en effet parfaitement lequel des deux clans mafieux autour de lui a perpétré l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo…
Le fait qu’une série d’indices puissent accabler celui des messieurs Amougou Belinga, Motaze, Esso…ne lave pas complètement les soupçons qui peuvent également peser sur le clan de l’oncle de la première dame du Cameroun Ferdinand Ngoh Ngoh, Martin Mbarga Nguele, etc… qui manipulait à sa guise le journaliste disparu, en lui fournissant toute une série de documents confidentiels sans pour autant lui garantir toute la sécurité nécessaire.
Ces derniers auraient ainsi tout aussi pu se servir de son assassinat macabre pour discréditer à jamais leurs principaux concurrents du clan adverse auprès de l’opinion publique, dans la guerre de succession dite « de gré à gré » visiblement ouverte à la présidence de la République du Cameroun.
Soyons vigilants en évitant soigneusement d’être manipulés à notre tour par des vampires d’une cruauté sans limite.
Ceux qui ont suivi le mode opératoire des assassins de la secrétaire du prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya, Mme Christiane Soppo Mbango, peuvent retrouver des similitudes troublantes dans la liquidation brutale du journaliste Martinez Zogo.
En effet le professionnalisme avec lequel ont opérés les ravisseurs et tortionnaires dans ces deux meurtres porte la signature des forces spéciales placées au Cameroun sous la tutelle directe de la présidence de la République. De simples gros bras payés par un affairiste à la réputation sulfureuse auraient quelques difficultés à commettre seuls un crime aussi crapuleux avec une telle minutie sur un animateur radio très apprécié du grand public.
Nous pouvons évidemment nous tromper dans notre analyse, mais invitons néanmoins les uns et les autres à n’écarter aucune des deux pistes dans leurs « investigations » personnelles. Du moins tant que l’État du Cameroun n’aura pas formellement identifié puis inculpé les auteurs et les commanditaires de l’assassinat de Martinez Zogo, vraisemblablement dans l’un des deux clans. Parce que chacun de ces deux avait effectivement toutes les (bonnes ou mauvaises) raisons de commettre ce crime effroyable.
Le Comité de libération des prisonniers politiques – CL2P
CAMEROUN: « RÉPUBLIQUE DE SCANDALES » ET ÉTAT CRIMINEL
Dans la guerre des clans que se livrent les pontes du régime sanguinaire de Paul Biya, certains voudraient évidemment nous faire oublier leurs scandales financiers (fonds de la CAN, COVID-19, SAVANNAH ENERGY etc…systématiquement détournés) en agitant les crimes de sang perpétrés par les autres, comme si le peuple camerounais était manipulable et amnésique à souhait.
Eh ben non messieurs Ferdinand Ngoh Ngoh et compagnie, vous serez autant rattrapés par l’inventaire inéluctable sur les crimes d’Etat perpétrés sous l’interminable règne de Paul Biya (90 ans, 40 ans de pouvoir absolu), que ceux de vos alter-egos Laurent Esso et Louis-Paul Motaze empêtrés dans l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo.
Rien ne sera plus comme avant!!!
LA JUSTICE, TOUTE LA JUSTICE, ET UNIQUEMENT LA JUSTICE
Aucune diversion, distraction, ou imposture politico-judiciaire ne nous détournera de l’exigence de JUSTICE sur l’assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo et tous les autres crimes d’État au Cameroun.
En effet le plus consternant comme face à la camorra, c’est de constater que généralement leurs commanditaires et auteurs sont parfaitement connus des Camerounais, aisément identifiables, mais protégés par tous les artifices et compromissions divers afin d’éviter toute inculpation et condamnation judiciaire.
Parce que fort du climat de terreur généralisée, puis de leur puissance clanique dans une gouvernance tribalisée à l’extrême, ces criminels d’Etat n’encourent jusqu’à présent aucune réelle peine de prison dans ce pays livré désormais à leurs escadrons de la mort, notamment quand ils siègent de manière discontinue au gouvernement comme Laurent Esso ou Louis Paul Motaze, au point d’être des rouages essentiels de la machine à terreur de Paul Biya.
Autant dire que nous ne nous contenterons pas de la mise en détention préventive du gangster affairiste et ethno-fasciste Jean-Pierre Amougou Belinga dans l’affaire MARTINEZ ZOGO.
Comme des chasseurs de Nazis cela nous oblige moralement à œuvrer inlassablement afin de TOUS les faire inculper puis condamner dans d’autres pays reconnaissant la compétence universelle, dont la France, pour tous ces crimes crapuleux, contre l’humanité, de guerre et même de génocide perpétrés en toute impunité au Cameroun depuis 40 ans.
Aucune société humaine ne peut et ne doit à ce point se résigner devant un État criminel.
En cette période de terreur généralisée au Cameroun, n’oublions surtout pas les prisonniers personnels de Paul Biya, dont Marafa Hamidou Yaya, ancien ministre d’État Secrétaire général de la présidence de la république détenu arbitrairement depuis avril 2012 au Cameroun.
Photo: Hommage à Jeannette Noura Marafa, l’inspiratrice du CL2P en sa forme actuelle, décédée à Paris le 25 août 2017 après avoir livré un long combat pour la libération de son mari Marafa Hamidou Yaya sequestré depuis dix (10) années par le dictateur Paul Biya (90 ans, 40 ans de règne) et son épouse Chantal Biya. Une inestimable considération et un souvenir inaltérable pour cette infatigable camarade de lutte pour la libération des prisonniers politiques au Cameroun.
C’EST LA CULTURE TYRANNIQUE DE LA RÉPRESSION CARCÉRALE DES ENNEMIS DÉSIGNÉS DU DICTATEUR QUE NOUS DEVONS COLLECTIVEMENT ET SOLIDAIREMENT REJETER AU CAMEROUN, SANS AUCUNE EXCEPTION
Photo: le prisonnier politique Marafa Hamidou Yaya, séquestré depuis 11 ans au SED, ici à la sortie de son procès Kafkaïen sous les acclamations de ses partisans à Yaoundé en 2013
Le Secrétariat d’État à la Sécurité (SED) est depuis au moins 03 décennies cette prison spéciale où Paul Biya séquestre ses prisonniers personnels en plein centre de Yaoundé, dans l’indifférence générale des autoproclamés uniques grands résistants et combattants à la dictature de Yaoundé.
Parfois quand j’entends certains agitateurs sur les réseaux sociaux et forums camerounais se passer pour des grands résistants et combattants à la dictature de Paul Biya, notamment depuis la contestation électorale de 2018, j’ai simplement envie de leur dire que leur esprit sectaire est certainement le plus grand allié du régime de Yaoundé.
Parce que, en taisant, ignorant ou minimisant délibérément par pure mesquinerie politicienne les sévices et traitements inhumains endurés pendant des décennies par les prisonniers politiques personnels de Paul Biya, comme Titus Edzoa, Thierry Michel Atangana, Marafa Hamidou Yaya, Polycarpe Abah Abah et bien d’autres encore….séquestrés souvent dans sa prison spéciale du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED), ces « opposants » sectaires éloignent encore plus le Cameroun de toute perspective de sortie coordonnée et solidaire d’une terreur systémique véritablement institutionnalisée depuis 40 ans.
Photo: le Français Thierry Michel Atangana dans la cellule où il a été séquestré pendant 17 ans au sous-sol du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé
Voilà ce qui rend la situation politique dans ce pays particulièrement désespérée, voire insoluble, avec toutes ces victimes anciennes et potentielles qui biaisent en permanence avec une triste réalité, dont ces libertés fondamentales qui doivent être défendues indifféremment des appartenances partisanes, ethniques ou régionales. Car certains d’entre-nous avons vu nos proches parents et familles littéralement broyés par ce régime de terreur de Yaoundé depuis trois décennies dans une relative complaisance de ses victimes plus récentes.
Elles pensent certainement que c’est cela «faire de la politique» (comme l’entendent les Camerounais), en sacrifiant pour ce faire ceux qui auraient le principal tort d’avoir appartenu au pouvoir en place. Sans réaliser justement qu’en enterrant ceux-là vivants pendant des décennies dans une prison spéciale du dictateur comme le SED, elles créent les conditions de leur propre embastillement perpétuel, fermant définitivement l’espoir d’une alternance démocratique au Cameroun.
Malheureusement
Joël Didier Engo, Comité de Libération des Prisonniers Politiques – CL2P
Jeune Afrique: Le SED, cette prison « née de la peur » du régime Biya
MONSIEUR PAUL BIYA, NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS MORTELS
LES DEUX VISAGES DE LA DICTATURE CAMEROUNAISE : joyeuse, moderne et affectueuse dans l’image véhiculée sur les médias et auprès des partenaires internationaux par la première dame. Puis d’une insoupçonnable cruauté envers ses victimes, avec bien évidemment l’accord implicite et parfois effectif – notamment pour certains célèbres prisonniers politiques – de la même première dame.
C’est une dimension qu’il faut toujours prendre en considération chaque fois qu’un régime sanguinaire prend fin; comme celui de Nicolae et Elena Ceausescu en Roumanie il y a exactement 30 ans.
https://www.youtube.com/watch?v=hgZ-r9v2_mo
En effet, un être humain ne partage pas la vie d’un despote sans adhérer d’une manière ou d’une autre à son système de terreur. Surtout lorsqu’il dispose des éléments de comparaison grâce à des séjours, des résidences, des nationalités de pays démocratiques.
NON À LA RÉSIGNATION ET LA COMPLAISANCE DEVANT UN DÉNI SYSTÉMIQUE DES CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITÉ AU CAMEROUN
Le Cameroun est malheureusement devenu ces dernières années, à l’instar du Rwanda d’avant le Génocide, le pays où des universitaires devenus des idéologiques ethno-fascistes au service du régime en place, des hauts dignitaires du gouvernement et même des fervents partisans de Paul Biya (89 ans, 40 années de règne) incitent au vu et au su de tous sur les plateaux de télévision et de radios (notamment publics) et dans les réseaux sociaux en toute impunité (moyennant des promotions professionnelles et politiques) aux massacres des populations civiles (notamment anglophones), dans un négationnisme voire révisionnisme officiel des crimes de guerre et contre l’humanité perpétrés par l’armée.
Évitons la résignation et la complaisance, notamment en France, devant ce déni systémique des crimes de guerre et contre l’humanité, tel qu’il ressort de ce rapport incomplet sur le massacre de Ngarbuh!!!
LE CAMEROUN DES BONS ET DES MAUVAIS BOURREAUX
Si nous voulons le retour à la paix civile au Cameroun, ne soyons silencieux et complaisant sur aucune atrocité, revendiquons collectivement la mise en place d’un tribunal criminel spécial sur le Cameroun.
L’URGENCE D’UNE ENQUÊTE INTERNATIONALE SUR LES CRIMES DE GUERRE, CONTRE L’HUMANITÉ, VOIRE DE GÉNOCIDE
Corruption systémique au Cameroun…et manœuvres de diversion
Le dictateur Paul Biya et ses principaux collaborateurs se moquent en réalité des Camerounais en agitant de parfaits lampistes sous la pression des bailleurs internationaux , une manière de faire diversion afin notamment de couvrir les véritables bénéficiaires des rétrocommissions et surfacturations des marchés publics….
Gardez surtout à l’esprit que les pires crapules de cette république bananière ne séjournent pas dans ses prisons mouroirs, mais trônent imperturbablement à des fonctions essentielles du dispositif sécuritaire et exécutif du pouvoir en place.
Le régime de Paul Biya et la descente aux enfers sélective de ses dignitaires: un rouleau compresseur immuable…depuis trois décennies
Étrangement les concernés se pensent toujours immunisés, soit par leur proximité villageoise ou tribale revendiquée avec la famille régnante, soit par leur allégeance aux clans et réseaux affairistes, clientélistes et tribalistes qui structurent et entretiennent la perpétuation du système totalitaire et corrompu en place.
Jusqu’à ce que ce dernier les emporte et qu’ils se rappellent alors de toute l’importance d’un État de droit, des défenseurs des droits humains et même des libres penseurs puis des éveilleurs de conscience dans un environnement de terreur tropicale généralisée comme au Cameroun.
Continuons donc malgré l’affront, le déni systémique et même le mépris souverain à prôner le strict respect des valeurs humaines et républicaines, sans lesquelles ce pays ne pourra pas se relever d’une aussi longue culture de gouvernance autoritaire et personnelle.
« L’injustice où que ce soit est une menace pour la justice partout ».
« POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE POUR TOUS
Pour priver Marafa Hamidou Yaya, de liberté , et l’éliminer complètement de la compétition politique , la kleptocratie de type mafieux qui tient lieu de gouvernement au Cameroun , n’a rien trouvé d’astucieux , que de lui appliquer deux jurisprudences hors la loi , dont une camerounaise , est obsolète puis hors d’usage depuis 1967, parce que dissoute ou sabordée , et l’autre datant de 1902 à l’époque en vigueur en France , et en relation avec l’abus des mineurs , et conséquemment sans objet , et donc étrangère au dossier traité . On condamne un homme sur la base d’une loi , ayant juridiction en France , à l’époque où l’État du Cameroun en tant que tel n’existait juridiquement pas .
C’est comme si on faisait appel, à une loi du terrorisme , du reste hors d’application parce qu’abrogée , pour servir de précédent ou de jurisprudence , dans un procès traitant d’un accident de travail , ou d’un faux en comptabilité.
LE COMBAT CONTINUE!!!!
« There were reports of newly identified political prisoners or detainees, but no comprehensive or accurate statistics were available. Political prisoners were detained under heightened security, often in SED facilities and at the Principal and Central Prisons in Yaounde. Some were allegedly held at DGRE facilities. The government did not readily permit access to such persons.
There were allegations that the government falsely charged peaceful dissidents with violence, including former presidential candidate Maurice Kamto. In a statement signed in March, Kamto and four of his supporters, including campaign manager Paul Eric Kingue, Albert Zongang of the La Dynamique political party, Penda Ekoka of the Mouvement Agir, and popular singer Gaston Philip Abbe, popularly known as Valsero, all of whom were detained at the Kondengui prison, claimed they were political prisoners, along with their 160 supporters in other prisons throughout the country.
On October 3, President Biya announced the pardoning of 333 lower-level Anglophone detainees, and on October 5, the Military Tribunal ordered the release of Kamto and hundreds of his associates.
Former minister of state for territorial administration Marafa Hamidou Yaya, who was convicted in 2012 on corruption charges and sentenced to 25 years’ imprisonment, remained in detention despite a June 2016 decision of the UN Working Group on Arbitrary Detention describing Marafa’s detention “a violation of international laws.” The government did not respond to repeated requests for members of the diplomatic community to meet with Marafa. »
LA MÉMOIRE PARTICULIÈREMENT COURTE AU PAYS DE L’EMPATHIE SÉLECTIVE, PARTISANE, VOIRE TRIBALE…
Depuis que nous publions cet appel hebdomadaire à la libération de Marafa Hamidou Yaya et tous les prisonniers politiques camerounais, nous observons comme toujours du coin de l’œil l’étrange silence de celles et ceux qui ont la fâcheuse habitude de réduire l’embastillement politique au Cameroun aux seuls militants, sympathisants et cadres de leurs familles politiques…considérant sans le dire explicitement que ceux des dignitaires du régime en place qui comme Marafa Hamidou Yaya, croupissent dans son goulag du Secrétariat d’État à la Défense (SED) de Yaoundé sans bénéficier du moindre droit, l’auraient bien mérité…en raison entre-autre de leur « proximité sociologique » et/ou politique avec le dictateur Paul Biya.
Nous faisons quelque fois le constat suivant : si nombre de leaders politiques d’une certaine opposition, leurs militants et sympathisants réprimés injustement par le régime de Yaoundé, que nous avons toujours défendus sans la moindre hésitation, avaient connu le quart des sévices et dénis de droit subis par ces personnalités séquestrées arbitrairement au SED depuis des décennies …leur discours négationniste serait différent.
Tout de même, quel pays de faux-culs tribalistes, ce Cameroun!
LE DÉCÈS D’UN DÉTENU POLITIQUE ANGLOPHONE ENCHAÎNÉ SUR UN LIT D’HÔPITAL, LE COMBLE DE LA CRUAUTÉ HUMAINE
QUAND ENFIN DIREZ-VOUS NON?
- NON à une épuration politique menée sous le couvert d’une légitime lutte contre la corruption puis contre le terrorisme par «un pharaon valétudinaire et impotent; entouré d’un gouvernement de clowns, d’une société civile hélas malmenée, d’une opposition satellisée, d’un peuple plus fragmenté que jamais en tribus villageoises».
-
NON à une classe politique dite de l’opposition, finalement à l’image de la dictature en place, formatée à la soumission au « maître colonial » Français, accommodée aux détentions arbitraires sous couvert de la lutte contre la corruption des dignitaires les plus redoutés du régime Biya, et prompte à participer à des scrutins perdus d’avance puis à crier à la fraude avec un système électoral inchangé, complètement verrouillé, et dans un contexte de guerre civile à l’extrême Nord contre Boko Haram et au Cameroun anglophone.
REJOIGNEZ-NOUS DANS LA MOBILISATION CONTRE LA DÉTENTION ARBITRAIRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA ET DE TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES AU CAMEROUN
Nous vous invitons à toujours mettre des noms et des visages derrières la propagande politique parfaitement huilée du régime en place au Cameroun depuis 37 ans, notamment lorsqu’il prétend mener une lutte sans merci contre la corruption et le terrorisme hélas souvent à tête chercheuse, faite d’accusations cousues de toutes pièces, de procès kafkaïens, et de condamnations arbitraires en cascade (les fameux procès à tiroirs).
POUR LE CL2P VOICI QUI SONT LES PRINCIPALES VICTIMES DE L’ARBITRAIRE POLITIQUE ET JUDICIAIRE DERRIÈRE L’OPÉRATION DITE ÉPERVIER AU CAMEROUN:
Certains de ces dignitaires emprisonnés seraient peut-être les moins corrompus du système Biya
5. Mohammed IYA, annoncé gravement malade
Mort en captivité le 10 avril 2021 du prisonnier politique Gervais MENDO ZE
09. AMADOU VAMOULKÉ
10. Le leader séparatiste anglophone SISIKU JULIUS AYUK TABE, ainsi que ses neuf (09) co-détenus condamnés pour «terrorisme» et de «sécession» par le tribunal militaire de Yaoundé
11. MANCHO BIBIXY, Le leader de la «Coffin Révolution»,
Ainsi que tous les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la république du Cameroun à la suite de la rupture unilatérale du processus de dialogue sur la crise anglophone, puis de la déclaration et la poursuite de la guerre civile menée au Cameroun anglophone par le gouvernement de Paul BIYA.
Voici la liste actualisée des détenus anglophones incarcérés à la prison centrale de kodengui à Yaoundé – Membres du Parlement Anglophone – après la libération vendredi 01 septembre 2017 de 55 autres, puis la dernière vague d’arrestations arbitraires consécutives à la révolte pacifique du 01 octobre 2017 (Source: Patrice Nganang)
1. Mancho Bibixy Che
2. Penn Terrence Khan
2. Conrad Tsi
4. Ngalim Felix Safeh
5. Aselacha Martin
6. Tamngwa Malvin
7. Yah Emile Agwe
8. Kingah Valentine
9. Aaah Dzenyagha Thomas
10. Esono Wakemba
11. Elobwede Van Kingsly
12. Bezeng Marvin
13. Nyuforam Eugene
14. Anyangawei Nelly
15. Bayong Eugene
16. Tayo Livite
17. Njinou Titus
18. Numfor Godloze
19. Wirba Bruno
20. Ngwa Kingsley
21. Fonyu Terence
22. Ngwa Joseph N.
23. Ade Kenneth
24. Fabian Vishigwo
25. Ayuk Ottu C.
26. Awanatowo Zack
27. Lopte Jacob
28. Fung Calemba
29. Atanga Durand
30. George N. Tang
31. Tangem Thomas
32. Bossi Vincent
33. Ngwa Louis
34. Fun Luther
35. Martha Fomuyong (female)
36. Germaine Dzenjo (female)
37. Esua Norbert
38. Kwalar Marvin
39. Musa Benjamin
40. Fongod Richard
41. Any Divine
42. Sunday Justus
43. Dobgima Frederick
44. Aaah Rostand
45. Nchotu Stephen
46. Taminang Ephraim
47. Atoh Benjamon
48. Kama Jude
49. Soh Raoul
50. Zemo Collins
51. Yarayem Paul
52. Nsoh Binda
53. Ambe Ivo
54. Akongwi Charles
55. Ngwa Peter
56. Nah George
57. Peter Sullivan
58. Tse Bruno
60. Ngu Gabriel
61. Mofor Ngwa
62. Aaah Godlove
63. Wemjeh Jude
64. Kwateh Edmond
65. Tita Georges
66. Ndifor Richard
67. Dzekashu Protus
68. Bangu Collins
69. Tension Leonard
70. Kahn Marcel
71. Boma Anthony
72. Fun Leslie
73. Tse Clarence
74. Akuma Desmond
75. Owen Smith
76. Cyril Berinyuy
77. Lendzemol Platini
78. Soh Gabriel
79. Tse Noel
80. Kingsley Lekumzy
81. Nfam Ivo
82. Bah Paulinus
83. Yuka Edward
84. Tsimungu Emmanuel
85. Eric Yufenyuy
86. Akembom Divide
87. Vintar Bertrand
88. Windzerem Clifford
89. Tikum Moses
90. Jonson Babila
91. Tanye Eric
92. Zobou Jean Claude
93. Mbah Stephen
94. Ernest Lontum
95. Fon Evaristus
96. Ndamen Julius
97. Ndeucha Jean Flobbe
98. Kpuyuf Etienne
99. Babila Vena
100. Nji Victor Tembe
101. Bang Ramsey Jafara
102. Tabju Noel Bobga
103. Fomusoh Ivo Feh
104. Fri Christelle
105. Simon Nde Che
106. Elijah Che Nde
Principal prison
1. Acha Constantine Atolambai
2. Myalum Gangti Gilbert
3. Nyonbella Bakery Feh
4. Atanga Celestine Ngu
5. Fr. Andrew Ambeazieh Ofembe
6. Nche Benjamin Amuabo
7. Mbuh Rene Nsuh
8. Such Funwie Paul Vincent
9. Tabe Edward Fomdoh
10. Fomuki Fabian Fomusuro
11. Kisob Bertin
12. Asah Patrick Ndangoh
13. Divine Yuyuh Dzekem
14. Tanwum Kechawa Sylva
15. Ndasi Alfred Ngyah
16. Dr. Eric Mom Take
17. Che Chi Joseph
18. Afuh Nivelle Nfoh
19. Azah Levis Gob
Tous sont membres du Parlement Anglophone de Kondengui, à Yaoundé
Nous nous insurgerons toujours contre les relaxes sélectives et continuerons d’exiger la libération inconditionnelle de tous les activistes anglophones séquestrés dans les geôles de la dictature de Yaoundé – dont le leader de « Coffin Révolution » MANCHO BIBIXY – à la suite du vaste mouvement de désobéissance civile observé dans les deux régions anglophones du Cameroun depuis le 11 octobre 2016.
12. Tous les militants, partisans, sympathisants de ce principal parti d’opposition encore détenus arbitrairement à la suite des manifestations et réunions publiques dites interdites, consécutives au contentieux post-électoral d’octobre 2018 ; puis des arrestations et détentions consécutives à la marche interdite du 22 septembre 2020 dont :
FOGUE TEDOM ALAIN, Trésorier du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC)
MOMO MATHURIN,
SIBIAP MODJE OMER,
BIBOU NISSACK OLIVIER, Porte-parole du Président du MRC Pr. Maurice Kamto
DJOUFOU NGABO,
NITIDEM André,
NTIFALIA OBEN,
EWODO VENDELIN,
KAGHO KANA,
TAPIELE YOUDA STOMY,
TAPIELE DONGMO EDGARD,
TEFOBEAU GERARD Alain, FOUOMOUO DJOUMESSI, WOKAM NGUEWA, TCHITOUA Jean, POUOSI KAMDEM Emmanuel, KUATCHE Jean, NKAMNDAM NOUKEU Jean, WAMBA Bosco, ZANGUE Denis, KENNE Jean Fernand, MELI MANFO Ghislain, FOUEYE Xavier, WAFO Eric Sylvain, KOPWA DJENKOU Patrick, BAMOU Jean, TAKAM Louis, MBEH Gabriel, SOP TCHIEDJOU Jules, KAMDOUM Carlos, ZANGUE DOUANLA Thierry, LONTSI NGOUFFO, TAMOKOUE Charles, FOSSOUO Zacharie, Djontou Serge Honoré
FOUOMOUO DJOUMESSI Stève, TCHITOUA Jean, WAMBA Bosco, ZANGUE Denis, FOUEYE Xavier, NKAMNDAM NOUKEU Jean, BAMOU Jean Evalis, TAKAM Louis Bernard
Ainsi que tous les ressortissants de la diaspora interceptés au Cameroun lors de cette contestation électorale, les journalistes, et lanceurs d’alerte incarcérés pour leurs liens supposés ou allégués avec le MRC. Dont :
1- Nana Nana Branco Serge
2- Kouam Alexis
3- Mutagha Tifuh Silvanus
4- Siewe Éric
5- Tchinda Mathieu Elvis
6- Tchatchoua Christophe
7- Nyayo Michael
8- Megaptche Ghislain
9- Domgmo Idris
10- Sitchou Sadio Sidoine
11- Wafo Jasmin
12- Yemga Thomas Serge
13- Tamonang Guy Martial
Nous demandons leur libération immédiate, sans autre forme de procès. Parce que dans aucun état de droit et sous aucune démocratie, manifester y compris sans autorisation, ne doit ou ne peut valoir de comparaître de la sorte devant un tribunal militaire, quel que soit le motif. À plus forte raison lorsque les prévenus sont des femmes et hommes politiques, ou des militants d’un parti politique légalisé, exerçant ses activités et revendiquant de manière pacifique le respect des suffrages réellement exprimés à l’issue d’un scrutin contesté, dans le cadre des institutions et des lois de la République du Cameroun.
L’URGENCE D’AGIR VITE CONTRE UNE DICTATURE QUI N’A PLUS L’ONCE D’UN RESPECT DE LA VIE HUMAINE
Monsieur Le Président BIYA, Libérez tous les prisonniers politiques du Cameroun, et Laissez tous les candidats – qui le veulent – postuler librement à l’investiture suprême. Il reviendra alors aux seul-e-s Camerounais-e-s de choisir en toute transparence le prochain locataire du Palais de l’Unité.
NOTRE SILENCE PARTICIPERAIT À LA BANALISATION DU CRIME POLITIQUE AU CAMEROUN
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)