L’éternel Procès en Sorcellerie contre Pierre Désiré ENGO et sa famille

Le temps s’y prête
vraisemblablement au Cameroun: remaniement ministériel en gestation,
luttes de positionnement dans les instances du RDPC, imposture de
lutte contre la corruption, perspective d’élections présidentielles
anticipées…

Les listes publiées par plusieurs journaux occupent les débats locaux depuis plusieurs semaines

Bref tout y est pour
réveiller et haïr les «morts vivants»

Pourtant, nous croyions
à tort que nos détracteurs et bourreaux nous avaient enfin accordé
le repos éternel, nous avaient définitivement enterré, l’un à
Kodengui, l’autre hors du Cameroun, à l’étranger. D’ailleurs
n’ont-ils pas été largement «récompensés, depuis Septembre
1999…les uns et les autres (tour à tour promus Ministres, Député,
Directeur Général, ou proche Collaborateur du Prince …).

Non, et non, nous nous
sommes trompés: nous ne mériterons jamais le repos éternel parce
qu’au Cameroun de Paul BIYA «l’ennemi ne dort jamais»

Alors en pleine guerre
de positionnement ministériel et partisan, il faut déterrer les
«morts vivants»: Pierre Désiré ENGO et sa famille sont de
ceux-là, au Cameroun, aujourd’hui.

Le sujet et les montants
sur leurs prétendus détournements de fond publics sont, par
définition, inépuisables. Tant qu’il y aura le « Renouveau»,
Engo et sa famille seront les voleurs appropriés.

Car le bon thuriféraire
du régime en place, au Cameroun, est celui qui sait allumer la
flamme des détournements prêtés à Engo et sa famille.
Apparemment, le moment est approprié pour quiconque veut s’attirer
les bonnes grâce du Prince. Il doit invoquer tous les sorciers, y
compris réveiller les morts-vivants, les absents… quand bien même
certains d’entre-eux n’ont jamais rien eu à voir avec le sérail
administratif et politique du «Renouveau».

Peu importe les
raisons, la cible «ENGO» se vend bien.

Ainsi, alors que nous
sommes considérés et donnés pour «morts » au Cameroun
depuis un certain 03 Septembre 1999 (date de l’arrestation et de
l’incarcération arbitraires de Pierre Désiré ENGO), le «Journal
l’Anecdote» nous consacre à nouveau un bien curieux article
accusateur.

De quoi nous accuse-t-il
donc en Juin 2008
?

Il ne s’agit plus
seulement de détournements au Cameroun d’imaginaires milliards de
Fcfa par l’accusé et désormais condamné Pierre Désiré ENGO. Mais
aussi de leur transfert, par une voie non moins imaginaire, en
Australie, par son fils Joel Didier ENGO.

Devrais-je préciser pour
ce faire que
:

  1. J’ai rencontré
    Pierre Désiré Engo, certainement la dernière fois de nos vies
    respectives, au mois de Septembre 1996 au domicile familial du
    quartier Odja à Yaoundé, alors que je m’apprêtais à immigrer
    définitivement aux États-Unis d’ Amérique, plus précisément à
    San Francisco où j’ai étudié et travaillé jusqu’au mois de
    Décembre 2001.

  1. J’ai parlé à
    Pierre Désiré Engo au téléphone la première fois (certainement
    la dernière aussi) depuis mon exil américain, un certain 02
    Septembre 1999 (exactement à 13h de l’après midi, heure de San
    Francisco), alors que je venais de lire un article sur son départ
    précipité de la CNPS et l’imminence de son arrestation sur un site
    d’information virtuelle (Iccnet.net).

Évidemment depuis le 02
Septembre 1999, j’ai eu à le défendre juridiquement, médiatiquement
et souvent virtuellement. Mais jamais, après les preuves sur ma
probité que j’ai apportées aux différents médias camerounais,
notamment au Journal «Le Messager à Monsieur Pius Njawe, au Journal
«Mutations» à Monsieur Christophe Bobiokono, aux différentes
autorités internationales… ; jamais je n’ai cru qu’en Juin 2008
l’on déterrerait encore «les morts vivants» Engo Pierre Désiré
ENGO et son fils en Australie, pour en faire les portes étendards de
l’évasion des fonds publics camerounais à l’étranger.

Eh bien oui, la rumeur
et la délation officielle sont tenaces au Cameroun.

Vous comprendrez alors,
Mesdames et Messieurs, que je me montre moins disposé que d’habitude
à me répandre en dénégations et en droits de réponses en tout
genre, dans le contexte de délation institutionnalisée du Cameroun.

Tout au plus, dans une
optique judiciaire, j’invite le Journal L’anectode à asseoir ses
allégations à mon encontre sur une véritable investigation
journalistique qui ferait honneur à cette noble profession. Pour ce
faire, je me tiens prêt à lui fournir toutes les informations
relatives à mes revenus professionnels ou imposables et à la
teneur de mes prestations professionnelles.

En l’état voici mes
coordonnées bancaires australiennes
:

Joel Didier ENGO

Acount number 06 4158
10445364

Commonwealth Bank

Branch: University of
Queensland

Bank, State & Branch
Number (BSB) 06 4158

Voici mes coordonnées
fiscales
:

JOEL D. ENGO

Tax File Number Advice:
832 474 279

Australian Taxation
Office

PO BOX 9990

Chermside QLD 4032

Deputy Commissioner of
Taxation: Eric Holland

Il va sans dire que
munies de ces informations, les autorités camerounaises peuvent
aisément (quand elles le souhaitent) avoir la traçabilité de
toutes les transactions financières de mon unique compte bancaire en
Australie. Au besoin une commission rogatoire, à l’instar de celles
qui ont précédemment été dépêchées sans succès en France, en
Suisse, à Monaco…dans le cadre des affaires dites Pierre Désiré
ENGO contre État du Cameroun, serait mieux à même d’apporter au
peuple camerounais et au Journal l’Anecdote toutes les informations
nécessaires à la manifestation définitive de la vérité.

Il n’empêche, nous
souhaiterions au-delà de ces investigations journalistiques et
judiciaires, que nos ennemis nous accordent enfin le repos éternel.
A titre personnel le Cameroun de Paul BIYA semble très éloigné de
mes convictions politiques, préoccupations quotidiennes et projets
personnels. Je ne lui dois rien, je n’en attends rien. Et si
d’aventure je lui devais quoique ce soit, je le lui restituerais
immédiatement, car manger dans le même plat que l’ennemi n’a jamais
porté chance.

Je vous remercie

Joel Didier ENGO

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